veillée

La Veillée :

La courbe de veillée : 

il existe certaines règles utiles à connaître si l’on veut mettre un maximum de chances de son côté pour réussir une veillée. Et la principale chose à respecter au maximum, c’est la courbe de veillée !

Comme dans un film, vous ne le remarquez peut être pas mais chaque film suit une courbe bien particulière et sans celle-ci, le film ne réussirait pas à capter autant d’attention ! c’est pareil en veillée

Pendant le premier tiers de la veillée, les scouts entrent dans la veillée. Le rythme des activités s’accélère de plus en plus.

Le deuxième tier, C’est l’apogée de la veillée. On y place le jeu le plus « speed », le chant le plus « bruyant ».

Et à la fin, On se calme tranquillement en faisant descendre progressivement le rythme des activités. La courbe ne doit pas baisser trop vite : les scouts ne doivent pas avoir une impression de coupure. Cette baisse progressive doit permettre aux scouts de se coucher dans le calme, sans être trop énervés.

N.B. : Ce n’est pas le temps spirituel qui doit calmer la veillée !!

Le feu de veillée :

Le feu de veillée doit éclairer et rassembler. Cette fois il faut privilégier une belle et grande flamme. Une fois que les risques d’incendie sont écartés par les dispositions préliminaires, voici comment provoquer une belle flamme.

Le feu en faisceau. On monte le feu en dressant le bois aussi verticalement que possible du bois de plus en plus long. Une fois le feu parti la flamme s’allonge en hauteur, puissante belle et fine. Cependant au bout d’une dizaine de minutes cette construction s’écroule.

Un remède partiel a été trouvé avec la pyramide. Mais au bout d’une vingtaine de minutes cette pyramide s’écroule également. Alors que faire ? Voici une solution qui fonctionne bien : dresser le faisceau et l’entourer à sa base d’une pyramide tronquée faite de rondin de vraiment gros diamètre qui résisteront et resteront en place jusqu’à la fin de la veillée. Le faisceau s’écroulera mais il restera contenu dans ce quadrilatère et le rechargement du feu pourra continuer en alimentation verticale toujours grâce à ce quadrilatère résistant.

Le feu de veillée doit également respecter la courbe de veillée ! Au début il s’allume, ensuite il est à son max et ensuite il s’éteint doucement en même temps que la veillée.

Animer les chants :

Pour lancer un chant,
Il suffit de respecter un schéma, théorique bien sûr, mais qui permet de lancer un chant en étant certain que tous l’entament au même moment : la technique du D.C.A.
1. Donner le ton : 
Pour éviter la cacophonie. Il est important de chanter juste ou d’avoir une guitare.

2. Concentrer l’inattention : 
Frapper dans les mains, claquer des doigts, faire en sorte que tous vous regardent.

3. Attaquer le chant : 
Commencer à chanter assez fort et distinctement pour que les scouts suivent rapidement


Pour lancer un chant, il est indispensable que le meneur de chant reste debout, de façon à ce que tous puissent le voir. Durant le chant, il faut se montrer DYNAMIQUE et à l’écoute de tous dans le but de voir ceux qui chantent faux et les aider à se corriger, MOTIVER ceux qui ne chantent pas.

Une guitare, flûte ou tout autre instrument peut beaucoup aider : la musique favorise également l’expression du chant.

Techniques de veillées : 

Voici toutes les techniques de veillées possibles, Varier ses techniques dans chacune des veillées permet de captiver toujours son public ! Il FAUT LES UTILISER !

Le sketch (aussi appelée saynète simple) : Les acteurs jouent sur scène de manière libre.

Le mime : cette technique permet de raconter par les gestes, sans bruitages ni narrateur (une phrase d’intro peut cependant mettre en situation si besoin). Mimer des objets peut être très utile.

Les ombres tchèques : les acteurs jouent eux-mêmes derrière un drap blanc éclairé. Les personnages peuvent dialoguer et/ou présence d’un narrateur.

Les ombres chinoises : les acteurs jouent indirectement, en exposant derrière le drap blanc éclairé leurs mains ou des silhouettes, faîtes de carton par exemple. Les personnages peuvent dialoguer et/ou présence d’un narrateur.

Les vitraux : une série d’écrans réalisés avec du carton et des papiers colorés sont illuminés. Ils peuvent être accompagnés d’une narration.

Les marottes : les personnages sont confectionnés sur la base d’un ou plusieurs bâtons déguisés, souvent en croix, cette structure est manipulée en la tenant par le bas. Ils sont de grande taille (environ 60cm).
Les éclaireurs les manipulant sont visibles ou cachés derrière un drap.

Les marionnettes : Souvent plus élaborées, les marionnettes sont aussi plus petites (environ 30 cm). Elles sont confectionnées souvent en tissu et manipulées à la main, glissée à l’intérieur. Les acteurs sont cachés.

Les marionnettes humaines : un ou plusieurs acteurs sont assis en tailleur, munis de gants blancs. Un acteur se positionne derrière chacun et guide la marionnette comme avec des fils invisibles, illustrant l’histoire racontée par un narrateur.

Les tableaux (aussi appelée clic-clac) : série de scènes figées dévoilées en abaissant une bâche ou autre. Elles peuvent être introduite par quelques commentaires ou bruitages, les acteurs sur scène restants immobiles et sans voix.

Le choeur parlé : la saynète est fondée sur un texte proclamé à plusieurs. Les acteurs n’effectuent pas de gestes pour accompagner leur propos. Un seul personnage est actif à la fois.

Le conte : il s’agit d’une personne unique qui raconte une histoire. Le reste de sa patrouille l’assiste si besoin. Les spectateurs ont les yeux ouverts.

L’immersion (aussi appelée bruitages) : il s’agit d’un spectacle auditif. Les spectateurs écoutent les yeux fermés les dialogues, narrations et bruitages.

Les gants blancs : les acteurs jouent en silence et sans accessoires, en se coordonnant à plusieurs afin d’illustrer
l’histoire grâce aux formes, personnage et actions présentées par leurs gants blancs. L’histoire est racontée par un narrateur.

L’opérette : Les acteurs racontent l’histoire intégralement en chantant, en général et reprenant plusieurs mélodies

La comédie musicale : Les acteurs racontent l’histoire en alternant passages parlés et passages chantés, à la manière d’un film Disney.

Les patates : Les acteurs sont positionnés en ligne et jouent uniquement avec leur bouche et des yeux dessinés sur leur mentons, la tête retournée en arrière, le reste de leur visage étant caché par un foulard. Ils sont généralement allongés sur des malles, de manière à être bien vus.

Le gromelot : Les acteurs jouent sur l’exagération des intonations et de l’expression corporelle en utilisant le moins possible de mots intelligibles, utilisant comme une langue imaginaire. Il n’y a pas de narration.

Le chant mimé : le chant est animé et également mimé sur scène.

Les danses : scoute ou traditionnelle, une danse peut être intégrée à une veillée lors d’une transition ou d’un chant. Exemple : la danse lors du refrain des Cosaques.

Ces techniques sont des moyens, des cadres d’expression. La
bonne maîtrise d’une technique permet ensuite de jouer avec ses
limites voire de les mélanger. La patrouille de fil rouge peut aussi
recourir à ces techniques pour ses transitions ou ses
introductions de chants.